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NEUROGRAPHIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE DU CORPS ENTIER CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE POLYNEUROPATHIE DÉMYÉLINISANTE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE

La neurographie par résonance magnétique (NRM) du corps entier est une modalité d'imagerie qui montre une modification du signal nerveux périphérique chez les patients atteints de polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique (PDIC).



L’objectif de la présente étude était d'explorer le potentiel diagnostique de la NRM du corps entier et son potentiel en tant qu'outil de surveillance après immunothérapie chez les patients PDIC naïfs de traitement. Une NRM du corps entier, utilisant les séquences STIR (Short T1 Inversion Recovery MRI) coronale et SPACE (Sampling Perfection with Application-optimized Contrasts using different flip angle Evolutions), a été réalisée chez des patients suspect de PDIC et chez des témoins sains. Les échelles de base de la neuropathie clinique et les paramètres électrophysiologiques ont été collectés, et les résultats de NRM ont été comparés avant et après le traitement de la PDIC. Un épaississement symétrique hautement concordant et une augmentation des intensités du signal en T2 au niveau du plexus brachial/lombo-sacré, des nerfs fémoraux ou sciatiques ont été observés chez 5 des 8 patients avec un diagnostic final de PDIC et chez aucun des témoins sains. Egalement, aucun changement d'imagerie lié au traitement chez les 5 patients PDIC ayant terminé le suivi n’a été mis en évidence. Enfin, un épaississement diffus et symétrique ainsi qu’une augmentation du signal en T2 dans les nerfs radiculaires, plexus et périphériques ont été observés chez 2 patients finalement exclus en raison d’un syndrome POEMS (polyneuropathie, organomégalie, endocrinopathie, gammapathie monoclonale, lésions cutanées).


En conclusion, la NRM du corps entier s'avère prometteuse dans la détection d'anomalies dans les segments nerveux proximaux chez les patients atteints de PDIC. Les futures études évaluant le rôle de la NRM dans l'évaluation de la réponse thérapeutique devraient envisager un suivi après des durées de traitement supérieures à 4 mois.


Commented by: Dr Emmanuel GROSS

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