La diversité génétique du VIH-1 entraîne le développement de mutations de résistances généralisées aux antirétroviraux. Néanmoins, peu d'études ont étudié la relation entre les résistances aux antirétroviraux et les sous-types du VIH-1 chez les usagers de substances injectables séropositifs.
La présente étude a donc déterminé l'association entre les génotypes du VIH-1 et les mutations de résistances aux antirétroviraux chez 200 usagers de substances injectables. La Stanford HIV Drug Resistance Database a été utilisée pour interpréter les mutations de résistances aux médicaments.
Les 5 génotypes du VIH-1 circulant parmi les usagers de substances injectables étaient :
A1 (n = 25 [53,2 %]), A2 (n = 2 [4,3 %]),
B (n= 2 [4,3 %]),
C (n = 9 [19,1 %])
D (n = 9 [19,1 %]).
Les proportions de résistances médicamenteuses étaient :
A1 (n = 12 [52,2%])
A2 (n = 1 [4,3%])
B (n = 0 [0,0%])
C (n = 5 [21,7%])
D (n = 5 [21,7%]).
Ainsi, en raison de la forte proportion de résistance aux antirétroviraux pour tous les sous-types du VIH-1, des études de surveillance et de comportement doivent être conduites, car les usagers de substances injectables pourraient propager la résistance aux antirétroviraux dans la population générale.
En outre, une caractérisation plus poussée des mutations de résistances aux antirétroviraux, y compris parmi une population plus large que celle des usagers de substances injectables, apparaît essentielle à mettre en place pour une surveillance efficace des résistances aux antirétroviraux.
Dr Emmanuel GUIN
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