Les études réalisées « dans la vraie vie » concernant la polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) sont limités au Japon. Cette étude visait à examiner les tests diagnostiques et la prise en charge thérapeutique des patients diagnostiqués PIDC au Japon. Les tests diagnostiques, diagnostiques différentiels et traitements, des patients d'une base de données médicales japonaises ayant un code diagnostique de PIDC entre le 13 avril 2008 et le 31 août 2018, ont été analysés.
Sur les 4 564 patients PIDC, 1 658 ont été confirmés comme nouvellement assignés avec le code de diagnostic au cours de la période d'étude. Les tests diagnostiques effectués avant l'attribution du code diagnostique de PIDC comprenaient des études de conduction nerveuse (48,1% des patients), une imagerie par résonance magnétique (40,5%) et des tests de liquide céphalorachidien (38,4%). Les autres codes-maladies attribués au moment du diagnostic de PIDC comprenaient le syndrome de Guillain-Barré (8,1% des diagnostiques), le syndrome de Sjögren (4,4%) et le lupus érythémateux disséminé (3,7%). Les traitements initiaux effectués après le diagnostic de PIDC étaient l'immunoglobuline intraveineuse (IgIV, 54,3%), les corticostéroïdes (45,4%) et la plasmaphérèse (2,3%). Enfin, les taux de survie sans événement pour les événements spécifiques prédéfinis liés à la sécurité à 1 000 jours étaient de 90,0% pour tout événement chez les patients recevant une monothérapie par IgIV et de 71,7% pour tout événement chez les patients recevant une monothérapie par corticostéroïdes.
En conclusion, les tests diagnostiques et le traitement mis en place en pratique clinique ont été démontrés par l'analyse des données « dans la vraie vie » de patients japonais ayant un code diagnostique PIDC. Ces résultats devraient contribuer à améliorer encore la prise en charge clinique de la PIDC au Japon.
Commented by: Dr Emmanuel GROSS
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