top of page

VACCINATION CONTRE LE PAPILLOMAVIRUS HUMAIN AUX ÉTATS-UNIS

Le papillomavirus humain (HPV) est l'infection sexuellement transmissible la plus courante aux États-Unis chez les adultes, et bien que la plupart des cas soient transitoires, 10 à 20% des infections peuvent persister et évoluer vers diverses formes de cancer.


Le vaccin anti-HPV, prévenant plus de 90% des infections à HPV et des cancers associés, est le plus efficace pour prévenir tous les types de dysplasie liée au HPV chez les patients n'ayant jamais été exposés au HPV. Les raisons de la diminution de l'observance comprennent des facteurs spécifiques aux parents tels que l'éducation, les problèmes de sécurité, l'absence de recommandation professionnelle et l'appréhension de soutenir un comportement sexuel. Les obstacles au niveau professionnel incluent le manque de temps pour discuter de la vaccination, les lacunes dans les connaissances, l'accès aux vaccins et les préoccupations financières.

La plupart des infections à HPV sont contractées chez des personnes âgées de 14 à 24 ans, avec une prévalence croissante chaque année. Les travailleurs de la santé non vaccinés exposés au virus dans leurs pratiques doivent être vaccinés entre 27 et 45 ans. Un antécédent d’infection à HPV ne devrait pas être une raison pour ne pas recevoir le vaccin, et il n'est pas nécessaire de dépister les patients avant la vaccination. En ce qui concerne les femmes atteintes de dysplasie liée au HPV, telles que des lésions intraépithéliales squameuses de haut grade, jusqu'à 15% connaîtront une maladie persistante ou récurrente, et ces femmes courent un risque plus élevé de développer une nouvelle lésion associée au HPV. La vaccination est particulièrement indiquée dans cette population de patientes.

Si le groupe d'experts sur la vaccination de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment évalué les schémas vaccinaux anti-HPV et a conclu qu'une seule dose apporte une protection suffisante chez les personnes de moins de 21 ans, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américain ne se sont pas encore prononcé sur un passage à une dose unique. Ainsi, un grand essai randomisé, contrôlé de non-infériorité (ESCUDDO) actuellement en cours évalue un schéma à dose unique versus à 2 doses afin d’aider à déterminer si la programmation vaccinale aux États-Unis pourrait passer à une dose unique.

Enfin, bien que des recommandations nationales de vaccination soient en place pour les personnes âgées de 9 à 26 ans, certaines populations de patients de plus de 26 ans devraient bénéficier du vaccin.


Commented by: Dr Emmanuel GROSS


Comments


TITRE.png
bottom of page